Le 17 décembre 2019 a eu lieu à Vierzon une rencontre organisée par l’agence de l’eau Loire-Bretagne, cela venant après une sécheresse importante.
Pour rappel, chaque grand bassin-versant est sous la responsabilité d’un préfet coordinateur et d’un comité de bassin, c’est le parlement de l’eau.
Sur des sujets très sérieux que sont les crises, le changement climatique, la sacro-sainte directive-cadre européenne sur l’eau (aggravée en France par la LEMA), et l’agence se satisfait de l’application du principe de continuité écologique, sans vraiment se poser la question de la qualité chimique de l’eau.
Mais plus les interventions se déroulaient et plus je constatais que ce mettait en place, une grande messe aux mains de la FNE (France Nature Environnement) et des CPIE ( Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement ) qui infantilisent les débats, ce qui arrange bien l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne ; un exemple parmi d’autres de la part d’un responsable d’un CPIE : < ne plus envoyer les eaux pluviales dans les rivières, mais sur vos pelouses > merci mon voisin.
Mais que n’ai-je entendu contre les retenues collinaires ou de substitutions et les étangs réservoirs des canaux à biefs de partage supérieurs, et le comble le débarrage pour améliorer la qualité de l’eau.
Nous devons montrer encore beaucoup plus dans les diverses instances de l’eau, l’utilité des canaux et sortir de schémas simplistes ; car les canaux ralentissent l’écoulement de l’eau vers les océans et permettent alors plus d’évaporation par le soleil, plus d’infiltration par les végétaux ainsi que plus d’évapotranspiration ; pour se faire, il faut veiller à la végétation tout au long des canaux.
André BARRE – Président de l’ARECABE
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