Bonjour à Vous,
Veuillez trouver en PJ, la lettre adressée à Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique et solidaire et Présidente du CGEDD. La même lettre a été adressée à Daniel BURSAUX, le Vice-Président du CGEDD. Conformément au calendrier fixé, la lettre et le dossier ont été expédiés le 22 janvier. A la dernière page du dossier, le nom du signataire et des soutiens associatifs ont été rajoutés, comme l’indique la seconde pièce jointe. Par rapport au dernier texte , le texte adressé au CGEDD n’a pas varié d’un iota.
Le texte met un terme à une quinzaine d’années de cogitations et d’analyses. A partir de données officielles d’AELB, la preuve est faite que les pesticides sont responsables de la pollution chimique dominante des cours d’eau et de la disparition amorcée de la ressource halieutique. Deux entités en portent la principale responsabilité : l’agriculture intensive qui pollue et la FNE tenante du principe de continuité qui pratique depuis longtemps le déni de réalité. Les pouvoirs publics présents dans toutes les instantes de gestion de l’eau ont aussi leur part de responsabilité. Même si leur mission est de faire appliquer la loi, comment expliquer leur silence quant aux mauvais résultats obtenus ? Incompétence, dilettantisme, peur du chef ? Si toutes nos administrations sont à l’image de la gestion de l’eau, on a de quoi être très inquiet.
Comme je l’ai déjà dit, le dossier envisagé pour la Cour des comptes doit comporter un chapitre « dépenses inhérentes à la continuité des cours d’eau ». Le faire sérieusement demande un travail important de recherche documentaire portant sur l’analyse de chaque budget, de chaque SDAGE, de chaque Agence, dans la période 2004 -2027, soit 18 budgets réalisés et 6 budgets prévisionnels ! Je suis dans l’incapacité de mener cet exercice sans aide. A l’inverse, il serait facile de présenter des calculs « faits à la louche » en laissant le soin à la CdC d’approfondir les dépenses réalisées pour les résultats obtenus. Le dossier CGEDD voulait essentiellement prouver que la continuité des cours d’eau n’avait aucune efficacité au regard des objectifs de la DCE. C’est la raison pour laquelle, la problématique des nappes phréatiques n’a pas été développée. Pour la CdC, il faudra développer ce très important sujet qui touche le devenir de l’eau potable en milieu rural. Si les cours d’eau souffrent des pesticides, les nappes phréatiques en souffrent également. La plus grande nappe de France et la plus grande réserve d’eau douce sur le territoire, la nappe de Beauce, pourra servir d’exemple. Ce dossier n’est pas urgent. Il ne sera pas fait dans la précipitation car on peut se donner au moins trois mois pour son élaboration. D’ici là, il se peut que l’on reçoive un retour de la CGEDD…
La pandémie étant loin d’être surmontée, redoublez de prudence.
Bien cordialement.
Jean-Pierre Pestie
Lettre adressée à Madame Barbara POMPILI
.
.
Dossier adressé au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD)
.
Rédacteur et signataire du texte : Jean-Pierre PESTIE
Associations soutenant le texte du dossier CGEDD :
- L’ENTENTE DES CANAUX CENTRE FRANCE
Président : Dominique OURSEAU
(L’entente regroupe 10 associations ) - L’ASSOCIATION POUR LA DEFENSE ET LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DE LA VALLEE DU CHER
Co-Présidents : Jean-Jacques RABIER, André BARRE, Bernard BARRAUX - L’ASSOCIATION NATIONALE DES PLAISANCIERS EN EAUX INTERIEURES (ANPEI)
Présidente : Anne ACKERMANS
Hormis l’ANPEI qui concerne l’ensemble du territoire national, les Associations ont des adhérents dans quatre Régions : Centre Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine.
.
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!