La veille de réunion, VNF répondait dans une interview que la décision de fermeture du tronçon était reporté de 2 ans et que des solutions seraient prochainement proposées aux usagers, comme les passages à la demande, les passages par créneaux horaires ou encore les passages programmés.
Le jour de la réunion, bon nombre d’acteurs n’étaient pas au courant de cette fermeture annoncée. Ils ont précisé qu’ils ne comprenaient pas cette décision puisque c’est pas loin de 12 millions d’euro qui ont été investis sur le secteur récemment et qu’ils voulaient corriger cette vision de désintérêt pour ce secteur qui est totalement erronée. Ils ont également conscience de la catastrophe que ce serait pour le reste du linéaire. Plusieurs professionnels locaux ont fait part de leurs efforts pour se développer sur le secteur et ce que la fermeture traduirait pour leur entreprise.
Après tous ces échanges, il ressort que ce qu’attend VNF est un partenariat financier pour la gestion du canal à l’image de ce qui se fait ailleurs comme sur le canal du Nivernais. Il semblerait que des solutions soient envisageables.
Une première réunion entre les élus locaux et VNF est prévue fin janvier. Une autre réunion entre les politiques et VNF est prévue mi-mars. Si les choses avancent du côté des collectivités, il ne faut pas oublier que l’argument majeur utilisé par VNF pour justifier la fermeture de ce tronçon est la faible fréquentation des usagers. C’est l’autre volet qui doit être traité.
Si toutes les contraintes de navigation étaient levées, ce chiffre de 88 bateaux en 2022 serait déjà multiplié par 10 comme avant 2019. Dans le milieu batelier la confiance dans les itinéraires est longue à revenir. Il est donc indispensable de faire un travail de communication à l’endroit des usagers. Un travail des associations d’usagers est à faire avec l’aide de VNF bien sûr.
Une prochaine réunion d’avancement est à prévoir au printemps suivi d’incitations à prendre le canal de Bourgogne comme itinéraire et à suivre un rassemblement de bateaux au début de l’été. Voilà ce que pourrait être la suite à donner.
Dominique OURSEAU
Président de l’Entente des Canaux du Centre France
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