Comme vous le savez, l’Entente est engagée dans la défense du patrimoine fluvial, dont la première composante est l’eau et sa qualité. Vous trouverez ci-dessous et ci-joint, les commentaires de notre adhérent de « La vallée du Cher » sur les résultats de l’application de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques qui démontrent aucune amélioration depuis plus de dix ans et ce, malgré des budgets conséquents qui sont engloutis sans résultat. L’Entente soutient la démarche de nos amis de la Vallée du Cher auprès de la cour des comptes. (Voir ci-dessous)
Dominique OURSEAU – Président de l’Entente des Canaux du Centre France
Bonjour à vous,
Un rapport publié sur le site d’AELB, m’oblige à vous soumettre un nouveau document intitulé « un grand jour pour l’Association de la Vallée du Cher.
Comme vous le verrez dans la pièce jointe, les derniers résultats publiés par AELB sur l’évolution de la qualité écologique des cours d’eau donnent raison à l’hypothèse, maintes fois formulée par l’Association de la Vallée du Cher, selon laquelle la qualité chimique de l’eau gouverne son état écologique. L’état de la qualité écologique de l’eau continue à se dégrader. Une fois de plus, les explications d’AELB pour expliquer les résultats obtenus tiennent du déni de réalité. Le scandale de ce rapport est moins dans l’obtention de mauvais résultats qui dépendent essentiellement de la politique agricole que de continuer d’affirmer que le cap actuel basé sur la continuité des cours d’eau est la bonne voie pour améliorer la qualité écologique des cours d’eau. Je vous rappelle également que ce sont les usagers particuliers qui financent en majeure partie ce scandale par les taxes -basées sur l’eau potable consommée- prélevées par les agences ! Après 14 ans à affirmer que la continuité est la bonne solution, après 14 ans d’actions stériles et dispendieuses, jamais AELB ne reconnaitra ses errances. C’est à nous de changer de braquet pour se faire entendre. Nous possédons aujourd’hui tous les éléments pour discréditer AELB et par effet induit, toutes les agences de l’eau qui suivent le même principe de continuité. Pour ce faire, je vous propose de travailler sur un dossier à adresser à la Cour des comptes. Il y a quelques années la Cour des comptes avait déjà épinglé la politique de l’eau et la gouvernance de la gestion de l’eau. Si la Cour des comptes s’empare du dossier, la LEMA sera disqualifiée.
Je vous demande de lire attentivement mon document ainsi que le rapport figurant sur le site AELB et de me faire part de vos remarques, suggestions et critiques. Il serait préférable que de nombreuses associations s’associent au dossier destiné à la Cour des comptes pour lui donner plus de poids. Dans le cas contraire, j’agirai probablement en électron libre. Ce sera mon chant du cygne.
Redoublez de prudence pour sortir victorieux de la seconde vague du Covid.
Bien cordialement
Jean-Pierre Pestie
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