L’année 2019 nous a rappelé à quel point la ressource en eau nous est précieuse. La sécheresse a démontré que sans eau, pas de navigation, pas de transport et tristesse pour les usagers fluvestres dû aux manques d’attractivités de la voie d’eau naviguée. Comment dissocier la qualité de l’eau de la quantité ? C’est pourquoi, l’Entente des canaux du centre France, agit pour la préservation, la défense et la promotion de notre premier patrimoine qu’est la ressource en eau, mais ne peut se désintéresser de sa qualité.
D.OURSEAU
Président de l’Entente des canaux du centre France.
Dans cet article important l’Entente reprend les actions de son adhérent, l’association pour la défense de la vallée du Cher, car l’eau et sa qualité est le premier patrimoine fluvial à défendre. En voici la présentation des principaux paragraphes :
Introduction :
Une directive cadre européenne DCE) promulguée en 2000 fixe l’objectif de restaurer la qualité des eaux de surface et souterraines…
Déni de réalité :
Depuis fort longtemps, le dogme est l’ennemi des scientifiques…. voir la suite ->
Disparition des migrateurs et plurifactoralité.
Un forum s’est tenu à Vierzon le 13 octobre 2017 en présence… voir la suite ->
Lettre au ministre de la transition écologique et solidaire :
Monsieur Jean-Pierre PESTIE, à Monsieur Nicolas HULOT …. voir la suite ->
Les aberrations dispendieuses de la loi et de la gouvernance de l’eau :
La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 implique une obligation de résultats sur la restauration… voir la suite ->
Lettre ouverte aux candidats à la présidentielle de 2017 :
L’humanité a pris conscience que l’eau douce était un bien précieux et vital pour… voir la suite ->
Amendement de la loi sur l’eau :
La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 implique une obligation de résultats… voir la suite ->
La LEMA, loi sur l’eau 100% contre productive :
Promulguée en 2006, la loi française sur … voir la suite ->
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Autres documents utiles à consulter :
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Comprendre la biodiversité (OCE – août 2019) :
La biodiversité est aujourd’hui l’un des maîtres-mots de tout discours environnemental. Après une trentaine d’années de diffusion du terme, un examen attentif fait pourtant apparaître que son succès médiatique s’est accompagné d’un affaiblissement de sa validité scientifique. Ont surgi nombre d’arguments qui s’éloignent des faits avérés ou des analyses sérieuses, conduisant ainsi à un catastrophisme ambiant mal fondé…
Cours d’eau : Théorie du complot ? (OCE – août 2019):
Poussée par une demande de la FNSEA, Ségolène Royal a commandé en 2015 l’actualisation de la cartographie départementale des cours d’eau. Or, il n’y a pas que les agriculteurs qui sont impactés par l’application du code de l’environnement sur les « cours d’eau ». Les propriétaires forestiers, les propriétaires d’étangs, les canaux d’irrigation dans la moitié sud de la France, les propriétaires de moulins… et les élus locaux chargés de l’entretien des fossés. Rien n’avançait et sans le poids d’un syndicat agricole, le sujet serait resté dans l’ombre… avec tous les impacts administratifs pour tous les usagers…
Stupidocène sur le débit de l’Allier (OCE – août 2019) :
Sans le barrage de Naussac, la ville de Vichy, selon le Maire, pourrait être privée d’eau potable. Ne faudrait-il pas que la politique de l’eau s’adapte d’urgence aux besoins vitaux des populations et au réchauffement climatique au lieu de jeter l’opprobre sur les barrages capables de la stocker ?
Toutes les infox sont dans cet article : le barrage de Naussac, comme tous les autres, fustigé par le dogme écologiste, contribue pourtant à ce qu’il y ait de l’eau dans la Loire à Amboise et à Saumur.
La loi (art L214-18 CE) expose pour les ouvrages hydrauliques que le débit réservé soit de 10% du module. Quand le débit d’étiage du cours d’eau est inférieur aux 10 % du débit réservé, le principe légal admet que le débit sortant corresponde au débit entrant. En clair, la panne ou pas à Naussac ne devrait avoir légalement aucun impact sur le plan d’eau de Vichy. La désinformation consiste à faire croire le contraire. Cependant, si chaque ouvrage hydraulique au niveau d’un bassin hydrographique était géré de manière solidaire serait un principe conforme à l’intérêt général que nous approuvons. Attendons de voir si les PTGE (Projets de territoires pour la gestion de l’eau) auront le pouvoir d’infliger des dépenses aux EPCI en amont au bénéfice d’usagers quelquefois très loin en aval. Rien n’est moins sûr…
Disparition des cours d’eau en Indre et Loire (J-P.P juillet 2019) :
Sur France 2, le journal de 20h00 du 10 juillet 2019 a fait état de la disparition de nombreux ruisseaux et fossés sur les cartes dressées par les préfectures répertoriant les cours d’eau par rapport aux cartes IGN. Pour France 2, tous les cours d’eau rayés des cartes IGN profitent à l’agriculture puisque ces cours d’eau ne bénéficient plus d’aucune protection à l’épandage des pesticides. Plus intéressant encore dans les commentaires, c’est le département d’Indre et Loire qui a été cité avec, dixit le journaliste, 3000 km de cours d’eau disparus de la carte préfectorale ! (cela représente, si mes calculs sont exacts, 3000 hectares supplémentaires épandables !)…
Des points d’eau ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger des pesticides. (www.lemonde.fr juillet 2019) :
Des sources intermittentes ou petits ruisseaux, autour desquels il est interdit d’épandre des pesticides, ont été gommés à la faveur d’une révision du réseau hydrographique…
Contester la destruction des ouvrages hydrologique (janvier 2019) :
Hydrauxois : Le SDAGE Seine-Normandie est annulé par le juge, ses projets de destruction doivent être contestés.
15/01/2019
Transferts de pollutions diffuses agricoles et de particules de sol aux milieux aquatiques (AELB – juillet 2018) :
Cette fiche regroupe les éléments de connaissances principaux relatifs à la thématique « transferts ». Cette thématique concerne l’ensemble des transferts de pollutions diffuses agricoles et de particules de sol, des versants aux milieux aquatiques, par ruissellement, érosion hydrique et drainage. Seuls les transferts, sur les versants ruraux, en surface et en sub-surface ayant pour vecteur l’eau sont concernés. Il ne sera donc pas fait mention des transferts en zone urbaine, des transferts par érosion éolienne et érosion des berges, du lessivage vers les nappes souterraines et de la dérive des phytosanitaires…
Leviers pour réduire les transferts de particules de sol et de pollutions diffuses agricoles aux milieux aquatiques (AELB – juillet 2018) :
Outre la réduction de l’usage des intrants, qui n’est pas traitée ici, pour réduire les transferts par ruissellement, érosion hydrique et drainage, plusieurs leviers existent : les pratiques agricoles et les dispositifs tampons…
La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006 est une loi française ayant pour fonction de transposer en droit français la directive cadre européenne sur l’eau d’octobre 2000, afin d’arriver aux objectifs qu’elle a posés, notamment : le bon état des eaux d’ici 2015
A lire absolument.
Jean-Pierre Pestie
Vision humaniste de la transition écologique.
Une nouvelle ère économique sociale et culturelle.